Territoire voisin entre le Togo et la Côte d’Ivoire, le Ghana est un pays en constante croissance économique depuis


les années 2000. Elle enregistre un taux qui atteindra 8, 8 % en 2019 contre 5, 6 % à la fin de l’année 2018.
La santé a été l’un des sujets abordés lors du « 12ème Sommet de l’Union Africaine » à Niamey le 4 juillet 2019.
En effet, malgré la baisse des taux de mortalité générale et infantile, l’accès aux soins n’est toujours pas accessible
pour des raisons financières et géographiques. Nous avons rencontré un jeune adolescent du nom de Kwesi, 12 ans,
ayant perdu la vue (partielle) lors d’un accident sur un manguier lorsqu’une branche lui a traversa l’œil. À défaut d’une
prise en charge rapide, il n’a pas pu bénéficier de soins médicaux. Kwesi a donc été déscolarisé, malgré lui, car il ne lui
était plus convenable de suivre les cours du fait de son handicap. En règle générale un examen médical pourrait
diagnostiquer la probabilité d’être guéri et la prescription d’un éventuel traitement un examen malheureusement coûteux
pour certains foyers. Un quart des Ghanéens sont en-dessous du seuil de pauvreté. Beaucoup de familles ne parviennent
pas à subvenir à leurs besoins en matière de soins médicaux. Les personnes les plus nécessiteuses ne consacrent qu’une
petite partie de leur revenu pour se soigner, la plus grande part de leur rétribution consistant à se nourrir.